secrètes images
mardi 2 juillet 2013, par
Tu liras. Toujours la main sur la couture d’encre, le doigt à tâtons de m’apprendre. La fenêtre entrouverte.
C’est bien.
Par-là reviennent les mots.
Après la révolution, après les tempêtes ordinaires qui coulent de nos ciels
Je t’inscris dans mon carré de cire, dans le cartouche de granit, avec la frivolité de qui veut faire des secrets. Tu devras percer ma parole comme la rivière traverse le cœur des galets pour en faire les ocarinas du silence
Mais je te sais voyant, réactif . Tu trempes ma langue dans le révélateur. Il en surgit des copeaux de lumière, quelques cloques et des places de contact.
Tu liras mes traits dans le négatif transparent qu’on appelle l’obscur.