poème
mardi 12 août 2014, par
quand tout était simple
qu’il n’y avait aucun passeport dans les barbelés du vent
quand nous étions libres
avec des vapeurs de fontaines le cresson frais de vivre
quand tout était simple
posé entre les mains
ma robe fine et ces bretelles pour nous perdre
et ton corps sous mes dents savoureuses
quand nous étions libres
laideurs ordinaires sans le moindre précepte
exclus sereins des lois et désordres
avec ces armes de désir toujours planquées sur la nuque
quand nous étions libres
rôdeurs limés d’érosion granits abolis de la mer
simples humains sans dieux qu’un arrière goût d’étoiles
simples
mortels assurément
avec dans nos poches le ticket sombre des bétaillères
et palpitant secret une eau de silence sous la peau
quand nous étions libres
à l’amour
Messages
1. poème, 12 août 2014, 17:34
quand nous étions libres
aujourd’hui
à surgir de nos passés
à omettre les coquilles déposées du sablier
à dégueuler nos nostalgiques hasards
à se vider la tripe d’ascèses
quand nous étions libres
demain
à pulvériser nos scores
1. poème, 12 août 2014, 17:43, par Anna Jouy
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merci