noir
lundi 18 août 2014, par
te voir vie en fourreau
battant simple duo
les mains délogeant de ton sexe les oiseaux
volatiles aux longs doigts
tombés à mesure de fouets et de talons
tombés pavés de ton chant
de la lourde caverne du ventre
où s’émoussent les échardes du blues
te voir vie en fausse lumière
dévalant la nuit bleu nègre
l’autre histoire où tu boxais la sueur
à chercher ta victoire
dans la soupente d’attaques sombres
contrescarpes raides dressées
fortins de jouirs
fallait toujours gueuler !
tu descendais la rivière et ses coups
toi vie en fosse
de passe
de ruelle
ou langue sucée
frappée contre les lunes d’ivoire
ou celles qui dansent en bout des souliers
simple simple dis-tu
en écartelant les lèvres :
pour vivre le seul râle suffit.
Messages
1. noir, 18 août 2014, 19:57, par aunryz
La chute est un uppercut au foie
(tout le poème est une danse
à la manière du grand Ali)
1. noir, 18 août 2014, 20:11, par Anna Jouy
et Amy derrière qui se la joue ring and swing.. ;-)
2. noir, 19 août 2014, 11:46, par *
d’un combat d’Éros
nul vainqueur
seulement la sueur des pas de danse
et le KO partagé
1. noir, 19 août 2014, 12:01, par Anna Jouy
...et les résurrections.