manifestes
mardi 19 août 2014, par
Petit manifeste du désir. L’usage des mots qui toupillent sans cesse entre force et retrait. balancer comme les derviches toute jupe au ciel la tête posée entre tes mains immenses. Le bercement des illusions, l’enfance, ta voix qui porte et le voile d’un long chant me nouant terre contre ta terre bien au-delà des jours. manifester entre mes cils l’énigme l’inconnu d’une chair brûlante et de tous les périples. Ton périmètre sera le mien, ta caverne la citerne des pluies. Labours. Aussi loin que le regard le sens unique de si fluette prophétie.
Faire deux pas dans la nuit. Deux pas de bras, ceux qui avancent à découvert qui n’ont crainte de rien, bras de velours bras de rivière. La danse des airs entendus, de la musique de lèvres et des archets muets. La danse qui croise entrecroise décroise les fenêtres et m’aspire à fond le rêve. Le corps grandi, l’âme immense. franchir tous les noirs les boyaux de naissance et je porte mon cri mon pleur jusqu’au cœur de ton ventre. C’est toi qui crieras, doucement follement éperdument en jetant tes étoiles.
Messages
1. manifestes, 19 août 2014, 22:38, par aunryz
Je n’ai pu m’empêcher
tout au long du voyage
de songer à "mains festives"
1. manifestes, 20 août 2014, 08:18, par Anna Jouy
Mouillées, nous courrions nues
Dans ces forêts pudiques
Tes mains sautillantes
Amoureuses et festives ...
Gwénaelle Brosseau