espace
vendredi 12 septembre 2014, par
L’espace dans lequel je vis, celui dans lequel je suis un peu floue, diluée, où je peux m’étaler. Me détendre. Cet espace qui me respire, que j’inspire, ces transfusions de membranes à membranes, ma peau dans la peau d’un nuage, mon derme dans cette pellicule de l’air. Baiser permanent full contact, actions rentre-dedans. Je fends l’air, l’air me taille, me hache menue. Je l’éparpille.
Il me pénètre, s’enfonce dans l’infinitude de mon corps, dans l’écartèlement énorme d’entre mes parcelles. Je suis un cosmos, un big bang en voie d’extension. La chambre en est un autre, plus vaste, plus distendu et ma maison encore et puis ce là-bas … Et Dieu pourquoi pas !!!
Puis je chiffonne, je torchonne, je boulette et m’amenuise à néant.