journal de l’aube 243
dimanche 14 septembre 2014, par
poignets liés des brassard de veines
esclaves du pouls du désir
tendre alors ses mains vers des maîtres d’amour
son geste sa caresse
les mesures d’orchestre de l’air que l’on embrasse
mon sang en fleuves se sépare
qui cherchent la mer que tu serais
on veut bien tous se jeter dans un autre
engrosser l’océan des foutres de l’aubaine
se perdre ou alors se dénouer
comme ça jaillirait et coulerait de mes poings et des dagues
menottes
supplique du dévers
tendre le flux auquel boire
changer ses impasses en eau de vie