journal de l’aube 247
dimanche 21 septembre 2014, par
Je frappe à la porte néfaste, la clôture imprescriptible d’une nuit à sa fin
Je toque, là, mon tocsin minuscule, cloche de velours des épidermes
Un silence radical, de longue souche intérieure, buvard de source et de plexus
Personne ne répond
Un nuage de mots enraciné sur ma poitrine.
On appelle ça le cœur, ses aortes branchiales
On appelle ça l’amour et ses deltas dissous.
Pour moi que des choses qui frappent, des battants et l’airain
Et l’os creux d’un doigt interpellant le vide.
Musée imaginaire : Constantin Brancusi
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Messages
1. journal de l’aube 247, 21 septembre 2014, 19:34, par aunryz
La phrase finale
(porte vers le hors poème ?)
est magnifique
1. journal de l’aube 247, 21 septembre 2014, 20:02, par Anna Jouy
passer des fourches, des jougs et pénétrer l’inattendu