journal de l’aube 252
vendredi 26 septembre 2014, par
l’immense nuit dorée à la braise, l’âtre des bois d’ailleurs quand je lève au matin la tête et que me surprend le reste du feu
ai-je pris mes enfers en sommeil ?
il fait déjà froid dans mes yeux.
Ici-bas la poudre dénudée de lointains obus, les semences éparpillées des dynamites
j’attends l’explosion, l’aube au ralenti de trop de guerres
quelques démiurges nains trempent leur lame dans le sang des dieux
leur haine est si lourde que tombent à leurs pieds les crimes des volcans
l’horreur brûle déjà