journal de l’aube 263
vendredi 10 octobre 2014, par
Allonger son ombre entre les draps, futaine dans la soie.
Si rugueuse est l’âme, qu’aucune caresse ne peigne
L’entasser dans les surplis d’humaine obscurité
On ignore les feuillets ainsi écrits de nuit et combien est lourd le vent qu’elle contient
Mais cette crainte au naufrage du sommeil, qu’un songe ne vous ramène
Des apnées tristes du vol et de la liberté vous rejettent inaptes au rêve aussi
Vagabond écartelé du fil
Désormais les images sont celles de ce monde, sales et brisées, corps et souffle si pollués qu’on écrit nos haleines puantes
L’immondice est le parc de nos ardeurs
Exhalaison qui rampe dans les socques du jour
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