Journal poétique / www.jouyanna.ch

ô my Web lines

samedi 11 octobre 2014, par Anna Jouy

Me voilà devant la page. Ecrire. Il y a des formes redoutables et complexes. D’autres comme des lignes droites. Le style, le sujet, le ton… la parodie et l’humour, la gravité ou le coup de folie.

Il y a des livres qui nous seront nécessaires, d’autres nécessaires à d’autres. Pourvu qu’on leur trouve au moins une raison d’avoir été écrits…

Bien sûr nous restent ces quantités de cellules proliférantes, sorte de tumeur des mots… mais le cancer est utile aussi à la littérature. Aussi utile, qu’il le serait à nous, selon ce que j’en entends dire ! « mal a dit » qui apprend que le trop le surplus de ce que nous sommes capables de comprendre et de vivre –et de dire par là-même- nous conduit à notre propre destruction.
Quand on critique un livre c’est presque toujours pour dire comment on l’aurait écrit si …si !

Et il y a plus de choses à raconter sur ce qu’on n’y trouve pas et qu’on y aurait mis que d’attention à ce qui est dit et exprimé. Ce regard qu’on dit se déporter vers l’autre texte n’est qu’une nouvelle réflexion portée sur soi, une fraude de plus.

Combien de textes « critiques » qui sont en réalité des décrets personnels d’intention en littérature ! Combien de démolitions pour recueillir les pierres de son propre édifice.

Cela ne sert à rien.
Les livres inutiles sèchent tous seuls. Ce qui doit germer se poursuit. Je pense qu’en publiant énormément ce monde de l’Edition développe des amas de cellules qui étouffent la vie-même des mots.

Dans le blog, je ne coûte à personne, je ne fais pas tas. Je suis auto-immune. Je ne participe à aucun surplus, aucun surdosage. Si on y passe, je n’encombre qu’un instant de la vie. Parfois pas même le temps d’une cigarette ou d’une gorgée de malt. Je fais de la littérature propre ;-))

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