Journal poétique / www.jouyanna.ch

journal de l’aube 269

samedi 18 octobre 2014, par Anna Jouy

Alors il fallut dire que rien n’avait d’importance, ni le son ni l’écho
Que rien ne nous a touchés et marqués de l’empreinte. Notre bouche est lisse et le marbre nous habite
Nous n’avons sur nous aucun signe de stupeur des digitales tristes
Nous avons gardé sauve la tombe qui nous garde
Le spectre des ruines se dissout dans la brume
Nous avons pris le temps de dénouer la gorge, le torchis de nos mots laissés dans leur tissage
L’épaisseur opaque du pays intérieur, l’histoire inutile des frontières à franchir.

Des lèvres refermer la douane. Laisser s’accomplir le silence


Images Drôles et Etonnantes... : Lignes frontières entre les pays
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