ainsi passent les mots
dimanche 16 novembre 2014, par
Maintenant dans le ciel, des ailes jaunes. Le sable est remonté du fleuve vers des bancs de nuage. J’ai perdu le fil de l’eau. Et je me contemple dans l’oasis morte, comme un étang qui grelotte d’or.
Maintenant j’essaie dans le miroir de toucher l’été, ce dire que je fus.
Je t’ai raconté des histoires, trahison de poème ; il n’aime que la vérité.
Alors me poussent des banlieues où la sécheresse tresse des buildings et des cages, artifices de cailloux singeant les montagnes. Inutile Babel sans dieu.
dans le ciel des ailes jaunes, l’air alourdi de la poussière qui dort dans l’imaginaire. bientôt, il va tomber des déserts.