journal de l’aube 293
mercredi 19 novembre 2014, par
L’œil enfle après l’essorage. Il gonfle, montgolfière du chagrin. On promène ainsi son ballon avec au bout de la ficelle la carte et l’adresse de son âme. On suppose un cheval sous la bombe qu’on trimballe. Pégase-coquard.
On négocie maintenant les heures de trêve entre des bains de plantes et des floraisons de coton. Cataplasmes de ridicules qui dégonflent la tristesse. Je hisse à la paupière les drapeaux blancs, cercles d’ouate Afflelou, le soleil est gratuit. ô femme grenouille des cloques oculaires, le chagrin est un champagne dont les bulles éclatent à ta paupière.
On gagne ainsi un regard d’avance, on touche le miroir plus vite que la lumière, Noël visionnaire, ta guirlande et le fard et l’éclat.
Peinture regard fond noir ,blanc et jaune
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Messages
1. journal de l’aube 293, 19 novembre 2014, 10:06, par Dominique Hasselmann
cOmme un regard vOuvOyant à la Lichtenstein