C’est mon affaire ce jour d’épeler les quatre angles, géométrie de la chambre et des coins morts.
Je déploie l’iris au pas de l’écrou, je mesure la lumière. Je la prends dans un mouchoir, blanc, frangé des cils.

Elle s’y accroche comme un rire réfractaire, une vapeur, un zeste de salive à la pelure des mots.

La maison est un territoire vierge où, de loin en loin, je ne me suis pas encore assise. il y a des domaines farouches, des districts inviolés, des hauteurs sans vue.

J’allonge mon univers au centimètre ; ici un rien peut faire Terre, l’exploit égaré des rigoles de l’ennui
Là un passage, un gué et des bêtes comme moi qui plient pour la soif.

Le soleil se couche dans un miroir. La marée s’endort dans un siphon, le carrelage a du tango sous l’espadrille... Zim zim zoum

Je porte mon chapeau et mon vieux télescope. Je me la joue.
La mort aventurière rentre et sort, je tends ma carte. C’est dimanche bien fini.