Maintenant que par petites fractions dans le...
samedi 27 décembre 2014, par
Maintenant que par petites fractions dans le terrain, remontent les bulletins de la terre, que de la glaise trempée de neige se sont ouverts des tunnels, les forages dans l’imperméable.
Maintenant que le dessous de la peau respire, que l’apnée sous urgence vient encore d’écarter tous les pores, que j’aspire à des sons, des articulations dans le silence jusqu’à son démembrement organisé
Que j’appellerai musique
comme j’ose même l’âme d’un matin ou que j’ose à nouveau la clique et le potin, mes talons cousant le bitume
Maintenant qu’il s’agit de prendre le sérieux,- l’inévitable allégement induit de ce qu’on fait, appliqué et grave-, de le prendre et d’y adosser l’entier de sa vie
Maintenant qu’il est permis de me dire qu’il n’y aura jamais que ça et ce peu et cet énorme pour justifier l’errance de cette solitude.
Maintenant que je reconnais les biométries de l’encre.
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