journal de l’aube 326
mercredi 7 janvier 2015, par
Avant que d’enfiler ma vie, une rayure de mots une rayure de silence, petit pull horizontal de la marine marchande, de la sentir envelopper le nu du souffle et la gorge qui voile, avant que me de dire on y va... laisser mon corps dans le déshabillé inerte des bâtis de la mort, me laisser mesurer et tailler le costume des noces de rêve. Mes épaulettes, le cintrage au mieux des hanches, et choisir le tissu qui revêtira mon absence. La mode de cette année est au fourreau, femme dague du fil des eaux. Quelques épaisseurs me disent de remettre à une autre saison, régime de songe et d’eau fraîche. J’obtempère en retenant le ventre, mon cerveau essentiel. Il réplique par les séismes drôles. Ça y est je suis revenue de la boutique éternelle. J’entends le bambou de la porte du réveil…On y va ?
Messages
1. journal de l’aube 326, 7 janvier 2015, 07:02, par brigetoun
euh vous y allez..
moi pas encore décidé de ce que serait la vie que vais enfiler, les vieilles sont lentes (sourire)
1. journal de l’aube 326, 7 janvier 2015, 07:04, par Anna Jouy
à dire juste je me pousse ;-)
2. journal de l’aube 326, 7 janvier 2015, 10:08, par Dominique Hasselmann
Un texte se cadre comme un paysage.
1. journal de l’aube 326, 7 janvier 2015, 10:31, par Anna Jouy
parfois il se fait re-cadrer...
3. journal de l’aube 326, 7 janvier 2015, 14:46, par aunryz
des pas
rayés.