journal de l’aube 330
lundi 12 janvier 2015, par
Il n’y a pas de reprise mais un saut d’un état plein à un état vide, d’une page à une autre. Ce que j’ai quitté me donne une sensation bleue de mort « finissement » comme ensevelissement. il a fallu m’y faire, les jours d’après quand on commence à réaliser que le finissement est « achevé », lui aussi et qu’il y a devant soi le commencement.
Donc pas de reprise, mis une révolution à degrés variables. Le corps encore lui réfute plus longuement que la tête. Il retient les dernières parts, il ne lâche pas ses mâchoires. Le ventre est un siège lourd de mémoire . La tête par contre anticipe. J’aime les projets, les défis l’aventure bien que le goulet de ce début neuf semble interminable. Déjà je sens que de solitude, il va falloir vivre l’isolement. Je ne le cherche pas non. C’est le chemin seul qui éloigne et remet le randonneur au centre du paysage. Je ne sais pas garder, tout décidément m’épèle.
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Messages
1. journal de l’aube 330, 12 janvier 2015, 06:08, par brigetoun
tout décidément m’épèle
est ce que ce n’est pas une qualité" ?
2. journal de l’aube 330, 12 janvier 2015, 07:31, par Dominique Hasselmann
"le randonneur au centre du paysage" : oui, que serait ce dernier sans lui ?