journal de l’aube 343
mercredi 28 janvier 2015, par
me lever. y aura-t-il des mots ? parfois le désastre du vide." des-astre" sorte d’anti-planète ?
j’imagine un noyau, un centre atomique et l’espace sidéral, de là où j’espère jusqu’au centre, au point 0 de la cellule. chaque mot est une galaxie , elle- même riche de la foison de lumière.
je visite le mot, je le pénètre je tente de lui faire rendre l’âme. il est si résistant.
il n’y a aura pas de fusion, pas de fission nucléaire non plus. le mot qui me constitue ne cède pas, ou alors vais-je exploser ? déborder jusqu’à l’épuisement de ma propre nébuleuse. l’enchaînement en dominos du feu. sémème explosif.
nacelle lestée de prospectus, de non-dits, de bricoles
pyrolyse insidieuse,
je tente d’effarer le bulbe gras du silence
une joute de personne à personne
avec pour armes ma panoplie de gnôle et des gadgets joints
aller au cœur des choses par des serrures si serrées, des nœuds entiers de lumière
y aller par empans d’émotion d’une main à une autre
tracer croiser dépecer ce paraphe sur mes paludes vives
brûler
Messages
1. journal de l’aube 343, 28 janvier 2015, 07:05, par Éric Schulthess
les mots finissent toujours par gagner la partie, Anna
1. journal de l’aube 343, 28 janvier 2015, 07:24, par Anna Jouy
j’aimerais autant que certains la perdent...
2. journal de l’aube 343, 28 janvier 2015, 07:05, par brigetoun
aller au coeur des choses, beau but et long effort
3. journal de l’aube 343, 28 janvier 2015, 07:11, par Dominique Hasselmann
Les mots disent, qui sont ceux qui les maudissent ?
4. journal de l’aube 343, 28 janvier 2015, 07:24, par Anna Jouy
recherche mais temps perdu probablement ;-)