la nuit traîne savates. pas encore en nuisette...
samedi 31 janvier 2015, par
la nuit traîne savates. pas encore en nuisette pour s’enrouler en boule sous le duvet bleu du dimanche. elle joue les espèces tardives, les couche -à -l’aube. je tiens la veilleuse.
encombrements divers sur la ligne. espèces de tas de neige et illusions de poudreuse. foncer là-dedans et me prendre une dérouillée. trop c’est trop, je prends le verglas. patins jusqu’à vous.
mon crâne est habité, fourmis pétillantes qui galopent sous le cuir chevelu. j’aime cette impression d’être sous papier à bulles qu’on fait claquer entre deux doigts. œuvre d’art déballée, concept ivre.
les yeux à la colle... toutes les conneries ensemble ! y en a jamais un pour veiller sur l’autre. dormir...
tranquille tranquille..., quand les mots se mettent à brouter sur la langue c’est que l’idée est une herbe rare, tranquille tranqu...
la traversée complète du noir nous rend souvent gris. la suie de crayon. je peine à la tache.
une phrase plus rien une phrase plus rien une phrase..suite boiteuse texte à trous.
Messages
1. la nuit traîne savates. pas encore en nuisette..., 31 janvier 2015, 23:55, par aunryz
Étrange impression à travers non pas le sens des mots mais leur façon de marcher dans l’espace du texte
celle de percevoir l’engourdissement
si ce n’est l’endormissement
de l’auteure.
Alors même
qu’on sait qu’il n’en est rien (sourire)²²²
1. la nuit traîne savates. pas encore en nuisette..., 1er février 2015, 05:25, par Anna Jouy
pourtant....le soir est bel et bien vide et mou
2. la nuit traîne savates. pas encore en nuisette..., 1er février 2015, 06:01, par brigetoun
un vide et un mou qui savent trouver les mots