murs
mercredi 4 février 2015, par
murs, pluriel des cons.passez la porte, sortez avec vos grands airs ! moellons sans fenêtres, un oubli impardonnable quand du doigt j’ai tracé le patron de la lumière, quelques tulles de côté, le tout venant du léger et ces volants qu’on appelle nuages.
passez votre chemin,allez monter plus loin vos écluses où ne vivent que des barques de sépulcre et des joncs brisés- bourrez de cicatrices, si bon vous semble, l’éternel fragile. c’est le mariage grumeleux du mortier et de la bulle,
murs, l’exclusion que vous dressez n’est qu’une illusion
j’ai fait un dépôt de visage sur l’image libre, décalcomanie d’ectoplasme.
vos limites ne tiennent plus mes sens. mes cheveux viennent de pondre les lentes d’un avenir sans limites. il vous échappera, pucier du sang.
murs, la mort vous casse menu, comme fuiront par les trous les dernières poussières de mes mots
Messages
1. murs, 4 février 2015, 14:15, par aunryz
révolte en vagues d’équinoxe
contre celui qui s’oppose en tout
à l’horizon(tal)
celui qui délimite les
propriétés privées
de véritables présences.
2. murs, 4 février 2015, 14:19, par annaj
et pour faire suite à votre message d’hier..le texte Cosaques sans frontières : une véritable croisée des chemins !
3. murs, 4 février 2015, 15:16, par brgetoun
imprécations en belle verve
4. murs, 4 février 2015, 16:18, par Dominique Hasselmann
Le maire FN d’Hénin-Beaumont vient d’en élever un dans sa ville. Il doit espérer inconsciemment une Intifada.