journal de l’aube 358
lundi 9 février 2015, par
Il n’y a souvent rien à dire, qu’un effort de mémoire, que retenir quelques filoches qui pendent encore sous les pas, qu’une vague météo qu’on va chasser d’une main tandis que les eaux de l’autre jour vous gardent encore, fleur coupée. Que dissiper d’un balai méthodique. Il ne faut garder en mémoire qu’un vide salutaire et faire sa jeune place à l’aube et au remarquable de toute nouvelle lueur.
Habiter la neige, pigments éclatés de la lumière, me mettre au radar d’un vent très froid, muter bonhomme dans les basques des gelures.
Mettre à l’étanche cette nuit sans gite et sans idées. Haubaner mon indécis drapeau, flanelle de flocons et des sciures du stratus…c’est l’inconstructible glacis de l’aube,
Messages
1. journal de l’aube 358, 9 février 2015, 06:26, par brigetoun
ouvrage toujours recommencé
2. journal de l’aube 358, 9 février 2015, 09:19, par pascale
C’est un balai de chez Hrabal alors, ...
3. journal de l’aube 358, 9 février 2015, 11:25, par Dominique Hasselmann
"l’inconstructible glacis de l’aube" : comme un igloo littéraire.