...puis il m’apparut que je n’avais aucune...
mardi 17 février 2015, par
...puis il m’apparut que je n’avais aucune raison d’être si tendue. je mettais dans chaque événement des significations qui n’existaient pas vraiment, une habitude de "romancer" de manière ininterrompue ma morne existence. j’essayais les rôles, donnais ainsi des substances à des choses toutes plus vides les unes que les autres.
j’essayais à peine de m’échapper de ce cercle étrange, cette aura nébuleuse qui parait ma vie d’apparences.
la meilleure chose que j’allais pouvoir faire, c’était de sourire et tenter d’amadouer les cieux. le ciel était très bas.
loin, un soleil indéfini perçait la brume. on disait qu’il faisait beau, comme si le brouillard n’était qu’un leurre posé sur le paysage en même temps que nos yeux. il fallait sourire, c’était la meilleure arme que j’avais et puis organiser la résistance.
le temps se déroulait à la vitesse du train, j’avais le sentiment d’une lenteur mais ce n’était qu’un illusion de plus dans l’éclat de ce jour...
Messages
1. ...puis il m’apparut que je n’avais aucune..., 17 février 2015, 21:50, par pascale
... heureusement il y a les livres pour continuer à sourire sans baisser la garde !
2. ...puis il m’apparut que je n’avais aucune..., 17 février 2015, 23:40, par brigetoun
tenter d’amadouer les cieux, on en arrive à cette issue qui a finalement son charme
et qui permet, plus tard, de remettre, avec un peu de sourire distant, de la romance
3. ...puis il m’apparut que je n’avais aucune..., 18 février 2015, 08:58, par Dominique Hasselmann
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