soirée
jeudi 19 février 2015, par
Et puis le jour se met à fuir
Sous la porte, un peu d’air en courant.
Je n’attends pas
L’écho a d’autres murs à fouetter
ressort de canaille
Une jupe, un auvent, un remède.
Le ciel a toujours son heure et demie
un ras bord de verroteries
je trie les chiens et les loups
qui lapent mes cristaux
Je n’attends pas
Mes dents de lait et de pain mou
mordent à petits baisers flous
Les clés de nuit à la chemise.
Quelques mots dévissent dans ma gorge
Avale
Je n’attends pas.
Les humides lézardes de ma dernière lumière
pascalelafraise.files.wordpress.com
Messages
1. soirée, 19 février 2015, 21:53, par brigetoun
pour descendre dans la nuit, petite contine avec sens