journal de l’aube 367
mardi 24 février 2015, par
Tirage au sort des mots du matin. Déterminé par la main, la pulsion ou alors la nonchalance peut-être… Le hasard a quelque chose de si impérieux ; il ne tergiverse pas, il s’impose. Tout le contraire de l’indolence qui est du domaine de l’inattention. Le hasard élève des gabarits, profile le bâti du texte futur, investit le terrain de la pensée. On a devant soi un champ de propositions où faire grandir ses propres architectures. Le hasard, c’est le préposé aux données, aux matières, les paramètres et les conditions dont il faut tenir compte. Les mots tirés du sac contiennent des milliers de formules. Ce matin j’entends : le voleur bâclé. Je ne sais encore qu’en faire mais le charme étonnant de la donne me portera sur le qui-vive quelques heures durant, sans doute...
Messages
1. journal de l’aube 367, 24 février 2015, 06:03, par brigetoun
oui, bon départ ne sais pour quelle histoire rêvée ou allusion à ce que donnera le jour, mais bon départ
2. journal de l’aube 367, 24 février 2015, 07:13, par Éric Schulthess
Voleur., mot poétique. Bâclé, plus compliqué à faire sonner. Mais à vous, Anna, rien ne résiste. Saurez inventer. Saurez dénicher la bonne musique.
3. journal de l’aube 367, 24 février 2015, 07:16, par Anna Jouy
la poésie dans le silex des mots... ;-)
4. journal de l’aube 367, 24 février 2015, 09:03, par Dominique Hasselmann
L’ode au hasard n’est jamais fortuite.
5. journal de l’aube 367, 24 février 2015, 16:16, par czottele
m’attarde un peu pour écouter jusqu’au bout ce morceau de Christine and the queens, découverte il y a peu de temps et que j’apprécie de plus en plus... quant au hasard, s’il y a une religion du hasard, je veux bien la faire mienne...
6. journal de l’aube 367, 25 février 2015, 00:15, par aunryz
S’en remettre au hasard
...
Un hasard
comme un vent qui s’engouffre d’abord dans une chambre aux parfums
(la boite en calcium)
et donne ensuite à sa sortie
ce qui pourrait se dire volé
ou bâclé