j’ai effacé mon article de ce matin sur les...
samedi 28 mars 2015, par
j’ai effacé mon article de ce matin sur les personnages qui habitent les écrivains... on vit tous avec de multiples facettes quand on écrit ..mais je lis et perçois qu’on ne veut pas voir ici quelqu’un qui écrit, mais quelqu’un qui confesserait ses faiblesses et ses lacunes et psychiquement bien mal en point...
je me demande si on peut parfois imaginer que mes réflexions dépassent le ras terre, le petit mur qui limite le cerveau. je me demande dans quelle mesure on peut admettre qu’ici une réflexion est menée sur le rapport entre la personne qui écrit et l’écrit, sur les chemins que cela prend , dussé-je m’y impliquer totalement et sans concession ou fards. tous les chemins, oui et c’est de l’écriture et pas autre chose !
... ou si on me croit en train d’user de mon blog comme d’un canapé de psy avec trente millions de psychiatres en train de m’analyser.
Messages
1. j’ai effacé mon article de ce matin sur les..., 28 mars 2015, 12:41, par pascale
Quel dommage, l’avais beaucoup aimé même si n’avais rien dit.
2. j’ai effacé mon article de ce matin sur les..., 28 mars 2015, 13:11, par brigetoun
non je ne le crois pas (le canapé) mais qui suis-je ?
3. j’ai effacé mon article de ce matin sur les..., 28 mars 2015, 13:56, par claudine Mangen-Sales
moi aussi je l’"avais beaucoup aimé même si n’avais rien dit"
plume caméléon, c’est cela qui est beau
4. j’ai effacé mon article de ce matin sur les..., 28 mars 2015, 18:44, par cjeanney
oh et j’arrive trop tard :-(
(mais pourquoi je n’aurais pas aimé ? abasourdie chaque jour par tes écrits je suis, alors)
(peut-être qu’il faudrait passer devant celui/celle qui voit ici "quelqu’un qui confesserait ses faiblesses et ses lacunes" sans le/la saluer, ni s’en préoccuper, fluup ? (le fluup est censé imiter le bruit d’une glissade de ce qui est importun loin de soi, vloum) (et le vloum aussi d’ailleurs) :-))
5. j’ai effacé mon article de ce matin sur les..., 28 mars 2015, 19:47, par mu
je partage ce sentiment, et suis souvent fatiguée de expliquer que l’écrit se nourrit pas de ma vie ou plutôt si qu’elle se nourrit d’une vie fantasmée, sublimée, transcendée. Qu’il y a ce qui nous meut, et ce que nous retriturons pour atteindre un noeud essentiel, pour moi une mémoire, inatteignable hors le mot et pourtant quelque part dans le corps
je n’ai pas lu ton billet et le regrette.
6. j’ai effacé mon article de ce matin sur les..., 29 mars 2015, 23:00, par aunryz
Pas là ces deux jours
je reviens
et vois le tableau effacé
Parfois
on taille pour
que ça refleurisse mieux
je prépare mes yeux.