journal de l’aube 384
dimanche 29 mars 2015, par
Attendre, le poème pousse vite comme les ongles après la lune. Il pousse cornes du désir, en brisant mes épaules à l’écorce du clavier. grêle de balles de son, un ange is typing... ailleurs
De la pluie dans l’arrosoir médiocre de l’humain, le ciel pépie sur la langue aride. Pétoire de la soif. C’est de moineaux que je suis grillée,blues et saignante. aube rôtie, un grésil de sels et de chants. l’eau et le feu.
Incognito recel de la croissance des jours. On me dit que je rattrape la Terre, pour narguer la lumière sans doute ; Speedy la Mort avance d’une case. J’écoute le vent déplacer les chaises, comme les quilles du dimanche sur le damier de la terrasse, ordre suprême du désordre ! Je relève le défi de son jeu, je saute à la cloche, je tombe de rumeur en rumeur. trop lourd galet de galère. il faudra plus qu’un coup de vent pour me faire bouler dans l’inédit.
Messages
1. journal de l’aube 384, 29 mars 2015, 07:29, par pascale
Le chien aboie, le vent l’emporte... merci à vous, et bien accompagnée !
2. journal de l’aube 384, 29 mars 2015, 07:36, par brigetoun
nous sautons tous, avec plus ou moins de talent et d’efficacité, de rumeur en rumeur, ou pour tenter de leur échapper