Le silence passe. A mon oreille, il me met en...
jeudi 2 avril 2015, par
Le silence passe. A mon oreille, il me met en garde. « Tu me possèderas, glisse-t-il. Et un petit sursaut arrache à mes lèvres les phylactères du nuage.
Sous la peau, tes mots attendent, compresses froides de l’amour statue. Je tiens la victoire sans mains du marbre. Silence.
Il faut respirer par tranches. Je remonte les paliers de décompression du champagne, ascenseur céleste. Modestement noyée. J’ai repassé l’ivresse, pas l’ombre d’un pli ni d’un message.
Ne reviens plus, la tête. On a en commun trop d’histoires. Va résoudre tes énigmes de chignon ailleurs. Laisse ici ton chapeau si tu veux, une visière bienvenue. Je veux débuter un voyage sans idée.
Chercher à quelle ombre de sa blessure saigne encore le baiser
poser là un Labello de transparence, laisser luire, la pluie y sera pour quelque chose
Brancusi
Messages
1. Le silence passe. A mon oreille, il me met en..., 2 avril 2015, 06:43, par brigetoun
juste dire que j’aime
hors d’était de plus
2. Le silence passe. A mon oreille, il me met en..., 2 avril 2015, 06:45, par Anna Jouy
Bienveillante merci
3. Le silence passe. A mon oreille, il me met en..., 2 avril 2015, 07:02, par pascale
En état d’impesanteur...
4. Le silence passe. A mon oreille, il me met en..., 2 avril 2015, 18:24, par cjeanney
"il faut respirer par tranches"
(ce que je garde, précieux)