choisir..dans le tas. il y a tant à voir. mettre donc en œuvre sa frustration.trier dans les merveilles et prendre celles qui conviennent, comme l’enfant gâté.
la foule attend devant Topkapi. une foule noire et tassée. très peu de couleurs mais l’austérité du noir qui habille l’essentiel des gens. renoncer et choisir autre chose. le palais des derniers sultans et celui où meurt Ataturk Mustafa Kemal. troupeau sous contrôle, guide qui débite son discours en tranches de moutons- touristes kebab tombant en copeaux. palais rococo imitant Paris. de salles vêtues de tapis et de chaises, en plafonniers de cristal de baccarat...nous longeons la mer, de l’autre côté du parc magnifique qui entoure le fabuleux trésor. mon regard passe des pieds au ciel, cherche le détail, mais ce sont les claires baies vitrées qui m’attirent. la mer est un ciel sans nuages.
funiculaire et Taksim droit devant. place de tous les rassemblements. puis une artère marchande piétonne et noire de monde. prendre le bain de foule. c’est un monde sérieux secret et intérieur que je fraye.il n’y a aucune légèreté dans l’air et je sens avec force que l’étranger est une mouche voletant dans le troupeau de buffles.peut-être sommes nous des étrangers, la ville est tissée de tant de cultures