journal de l’aube 398
lundi 20 avril 2015, par
Je jette la poudre, les yeux inventent le reste du vivre. L’impatience me vient d’avoir fait le tour de mes paupières. Et ce lisse taloché des sens, l’imperméable de mon cuir, l’os que je deviens… Le temps a du mal avec ma terre craquelée sèche. Tout ce qui arrive s’écoule et m’use.
Dedans c’est un paquet de graines impuissantes. j’ai dû épuiser ce qu’il y avait au bout de l’écope. Comme un drap qui flotte, l’amidon de l’amour dessus et cette raideur du lit défait
Messages
1. journal de l’aube 398, 20 avril 2015, 07:10, par brigetoun
je racle, racle de l’écope, n’y a même plus souvenir de graines
2. journal de l’aube 398, 20 avril 2015, 07:55, par Dominique Hasselmann
tour des paupières
contour des tourbières
semis d’aujourd’hui
3. journal de l’aube 398, 20 avril 2015, 08:00, par cjeanney
(comme de l’érosion, la voir en soi, mais l’aimer aussi, l’aimer surtout, sinon les yeux ne s’ouvrent plus)
4. journal de l’aube 398, 20 avril 2015, 09:42, par pascale
Les scansions et les chants, jamais à l’unisson, finissent toujours par faire tomber la pluie ... toujours eu un faible pour ceux qui chantent faux.
5. journal de l’aube 398, 20 avril 2015, 16:32, par aunryz
En ce jour surtout (?)
se coucher
dans le lit des faits
passés présents et avenir
poser les yeux là où les reposer
et les graines
pourrons germer (?)
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