journal de l’aube 399
mardi 21 avril 2015, par
Si tu étais ma maison, dans la nuit je te verrais éclater à l’aube des lanternes, éclairé, de l’intérieur, transparent et rouge. Je verrais le feu qui te fait vivre, je verrais le soleil que tu caches le jour venu.
Si tu étais ma maison, je sentirais cette chaleur longer tes os, et tes bras et tes jambes. Je la sentirais, pourrais y prendre la mienne et détendre mon froid et dissoudre ce bruit de dents qui claquent les flamencos de peur.
Si tu étais ma maison, les quatre murs, bien sertis sur mon être, je verrais le nid que tu es et jamais je ne douterais ni du vent ni des voleurs.
Ouvre la porte, j’ai froid.
Messages
1. journal de l’aube 399, 21 avril 2015, 07:01, par brigetoun
ne dire que j’aime (le poème)
2. journal de l’aube 399, 21 avril 2015, 09:15, par pascale
Ce texte et cette chanson c’est comme du flamenco des balkans, ça résiste ... y a pas à avoir peur ! Merci à vous
3. journal de l’aube 399, 22 avril 2015, 09:22, par Dominique Hasselmann
instant filé de lla flamme d’une chandelle (Bachelard et la manière)...