odorant
jeudi 23 avril 2015, par
Je connais l’amour à son odeur, à la prise de tabac des saules, à l’étonnement confus de quelques bulbes. L’homme croit de parfums en parfums. Vois ma main qui passe et secoue ce blé d’arrosoir. Des granules déploient l’encens de sueur. Je connais au fouissement, à la trogne quêteuse l’obscurité de son désir. Je grogne dans la soue, me vautre dans la flaque d’arômes. Il est question de l’amour, de bien sentir et de sentir bien. Le poste à soudures du midi à cru fait monter le mirage. L’invisible miracle.
Messages
1. odorant, 24 avril 2015, 08:32, par Dominique Hasselmann
invisible ou parfois misérable miracle