Rien que de l’eau tout autour. La flaque d’un bain qui baise.
Et cette chaleur et ce parfum, le désir fantôme qui flotte. Tout autour étreinte, tout autour dedans, sans recoin perdu. Sous l’eau, j’appartiens à l’élémentaire. À l’indolence possession d’un corps surnageant loin de sa pesanteur.
Je glisse sur l’émail. Tombe sur moi la cascade effervescente, immersion chaude. Le corps frémit, atteint. C’est l’étang parfait d’un enlacement disparu.
Et ce fluide bonheur qui imprègne fait les parages de la chair vivants, aimés encore un peu.
Dernier baiser dans les entrailles vieilles.