journal de l’aube 403
vendredi 1er mai 2015, par
La poésie ne me visite plus. Elle fabrique une muraille pour recoudre les entrailles du ciel, long travail de patience qui élève ses briques pour le corral de la misère. Plus d’air, les derniers trous d’espérance bouchés. comme un canal de terre
Les ensembles sont défaits, les tissages effilochés du mythe.et ces « tacons » d’illusionniste. Comme tout peut être mensonges, oui. Mensonges en ligne un regard une parole une pensée, un regard une parole une pensée et parfois comme une bride au collier la perle d’une injure.
J’ai couché mon âme dans un lit grand ouvert, on l’a trouvé laide. Je retourne sous le drap. Pas d’effort d’aube.
Messages
1. journal de l’aube 403, 1er mai 2015, 08:56, par Dominique Hasselmann
accélérons les nuages, tout ira mieux.
1. journal de l’aube 403, 1er mai 2015, 12:17, par Anna Jouy
un moteur à manivelle
2. journal de l’aube 403, 1er mai 2015, 10:08, par pascale
"... Coeur léger, coeur changeant, coeur lourd
Le temps de rêver est bien court..."
1. journal de l’aube 403, 1er mai 2015, 12:16, par Anna Jouy
nous sommes des poètes variables. pelages travestis
3. journal de l’aube 403, 1er mai 2015, 11:50, par claudine Mangen-Sales
also nee, dat geht awer net, domat sin ech net d’accord !
tout vous sied vous les poètes, dites-le <3
1. journal de l’aube 403, 1er mai 2015, 12:15, par Anna Jouy
je le dis : merci