Journal poétique / www.jouyanna.ch

journal de l’aube 407

jeudi 7 mai 2015, par Anna Jouy

D’abord porter à la langue le bec de plume sec, jonction des deux salives. Transmission du jus pour l’âme-grenouille. Prendre son scaphandre, tenter une greffe entre deux eaux distantes. Mansuétude de qui croit au miracle. Cimenter quelque chose. Ensacher peut-être des grains de liquide, des bulles ou des pochées, pour quelque ordonnance de gargarismes et pulvérisations. Accorder une chance à la prise.
Dans quelles eaux troubles me poursuis-tu, ma mère ?
Mais le massicot dans la flotte n’écale pas grand-chose, manœuvre enrayée, oiseuse peut-être. Émécher l’émeraude , à peine. Nous n’épluchons pas la mare de ces intempéries. A peine détalons nous d’une claque dans l’eau pour échapper aux cérémonies de cendres et de vase des lendemains de la mort

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