journal de l’aube 409
lundi 11 mai 2015, par
J’atteins le perdu. C’est un endroit où la tête s’éparpille. Petites gouttes pensées comme des billes et du verre pilé. La demeure qui résonne, la demeure de l’écho, la demeure. Ici les mains ont des crampes d’enfance, des fébriles cantates, battues à la baguette au rythme du poumon. On sent que la musique tâche de revenir aux poings, mais l’harmonie marchande le trottoir. Plus rien ne me rassemble, ni le mur, ni le désir. J’ai mis ma danse dans une horloge molle.
J’atteins. La tête clignote, breloques des espérances. Un coup c’est rouge un coup c’est noir. Mais qu’est-ce qu’une lumière si ce n’est la perte d’une étoile...
Messages
1. journal de l’aube 409, 11 mai 2015, 06:31, par brigetoun
se cramponner aux étoiles restantes
et guetter les apparitions furtives des étoiles éteintes, les réveiller au risque de les transformer (parce que c’est sous cette nouvelle forme qu’elles nous sont bonnes)
2. journal de l’aube 409, 11 mai 2015, 07:59, par Dominique Hasselmann
harmonie à la Dali (de jour)...