il est temps... quel bel espace que ce tapis de soleils tissés entre ma fenêtre et l’autre nuit. il est temps de mettre le bas nu. j’escalade le plan un rendez-vous allongé où m’attendent quelques hommes précieux et leurs sexes légers comme la mousson. je chercherai leurs noms- c’est dit- mais serai contente de si profond les savoir, coureurs en espadrilles, arpenteurs de miradors et fusiliers sans désastre. j’aurai pour eux un regard qui lira.
il est temps de glisser dans les fentes des esquimaux, leurs yeux plus étroits que des postes restantes et ce rire boucané des banquises. la nuit sera blanche sans doute et ailleurs on baisera le songe et ce temps.