journal de l’aube 412
lundi 18 mai 2015, par
retour dans le temps étroit des ordinaires. Il n’existe pas de territoire plus noir que ma chambre, ni plus vaste, ni plus. Tout s’y monte et s’y fait. Car j’y écarte les bras, là où se tiennent les joutes des matières. Terre crépie sur mes relâches humbles, place galvanisée de l’aube occluse de mon cœur. Y poussent les fruits de coronaires, pommes de poème. Et mon front y vient tâter son enduit, une histoire, un mot.
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1. journal de l’aube 412, 18 mai 2015, 06:47, par brigetoun
Candide avait son jardin
nous avons nos chambres