Journal poétique / www.jouyanna.ch

j’en suis à fliquer le rayon, me sens à...

samedi 30 mai 2015, par Anna Jouy

j’en suis à fliquer le rayon, me sens à l’affût, à la filature.
matinée débordée de gris divers, camaïeu de la pluie ou du peu de désir. ce gris, qui s’essaie à l’hématome par endroits, tire à vue dans les violette et pervenches, s’abreuve de veines avares.
parler de la pluie et du beau temps. en fait, s’apercevoir que l’âme est toujours à la fenêtre, que ses extensions de nuées ou de couleurs sont solidaires de quelques pignons de toiture, que la déglingue du nuage rend l’esprit à ses chéneaux tristes, que la fabrique à bleus ferraille sur la déprime.
Tout se tient dans les floches, entre lourdingue et volatil.

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