j’en suis à fliquer le rayon, me sens à...
samedi 30 mai 2015, par
j’en suis à fliquer le rayon, me sens à l’affût, à la filature.
matinée débordée de gris divers, camaïeu de la pluie ou du peu de désir. ce gris, qui s’essaie à l’hématome par endroits, tire à vue dans les violette et pervenches, s’abreuve de veines avares.
parler de la pluie et du beau temps. en fait, s’apercevoir que l’âme est toujours à la fenêtre, que ses extensions de nuées ou de couleurs sont solidaires de quelques pignons de toiture, que la déglingue du nuage rend l’esprit à ses chéneaux tristes, que la fabrique à bleus ferraille sur la déprime.
Tout se tient dans les floches, entre lourdingue et volatil.
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Messages
1. j’en suis à fliquer le rayon, me sens à..., 30 mai 2015, 13:13, par brigetoun
et nous (moi en tout cas) sommes absurdement en accord, sauf évènement extraordinaire, en accord intérieur avec le temps qu’il fait (même quand enfermé nous ne le voyons pas)
2. j’en suis à fliquer le rayon, me sens à..., 30 mai 2015, 16:54, par claudine Mangen-Sales
Et moi je vole les rayons... ^^