journal de l’aube 420
dimanche 31 mai 2015, par
Comme un insecte et parcimonieuse poussière où s’enroulent mes repousses
Je bouture la nuit, quelques centimètres du nœud
J’effeuille
Tige nue
Repiquer dans le terrain bleu, ce bout de toi
Re-pousser
Et de mes mains comme des tractopelles refuser l’immonde que c’est parfois d’entasser l’idéal
Le paquet mouvant des sables du désordre
Comme un insecte s’agiter, débattre
Et laisser sur moi ce dépôt de laine pelisse de l’amour froid
Je peux te reconnaitre
D’entre les morts tu es le seul revenu
L’escompte du désir
Messages
1. journal de l’aube 420, 31 mai 2015, 07:36, par Dominique Hasselmann
J’ai vu un joaillier exposer des mots en vitrine : c’est pour s’en faire des colliers, disait-il.