avec l’été je mets l’aube à la porte. je repique...
dimanche 21 juin 2015, par
avec l’été je mets l’aube à la porte. je repique mes tubéreuses dans des ciels levés. la nuit qui me lance, projectile du rêve, manque de rampe et d’aire d’envoi. je dors tard, me lève loin. j’outrepasse les lignes de comptage.
estimation paresseuse du déport : l’été cette mine sans effort.
je glane dans le froissement des mots, le santal ou l’Arménie, les voûtes d’un poème. inventer maintenant mon dimanche. il marche sur la crête d’altitude ou d’enfers. le fil qui ploie à la moindre âme.
j’attendais une lueur bleue. rumeurs grises partout ou quand le ciel est épais... alors entrer dans la bâtisse, écouter. il n’y a des églises que pour ces murs, qui rendent aux humains l’écho mystérieux de solitude. espace amniotique d’une essence perdue.
Messages
1. avec l’été je mets l’aube à la porte. je repique..., 21 juin 2015, 09:51, par Dominique Hasselmann
Je me demande si un jour le papier d’Arménie (le soir, dans le lit) existera en numérique...
1. avec l’été je mets l’aube à la porte. je repique..., 21 juin 2015, 09:53, par Anna Jouy
j’adorerais ! et jolie idée qui vous traverse, là...
2. avec l’été je mets l’aube à la porte. je repique..., 21 juin 2015, 14:33, par Phil
Mais vous êtes, notre papier d’Arménie,
qu’importe le numérique. Merci Anna, de poursuivre cette lente et merveilleuse dissolution perlée, du lait parfumé et nourricier , au sein, de votre poésie.
3. avec l’été je mets l’aube à la porte. je repique..., 21 juin 2015, 14:38, par Anna Jouy
oh ! merci à vous..