aride
mercredi 29 juillet 2015, par
Détresse poétique intense. Mon front est noir et les soleils plus que des épingles dans l’amplitude du ciel. Je n’y accroche pas de tissu, pas de voilette. Le corps est nu de tout amour, c’est une tôle sans pluie, oubliée des iris. Il ne tranche pas même le flanc mou de sa vacance. L’air voyage mal, déporte avec lui les morgues de l’ailleurs. Il soulève ma poitrine sans pénétration. Et ce bruit du souffle qui s’en va est un symptôme mendiant ruminant la maigreur et le manque. Ce sont les désastres du temps, les séquelles de l’usage. J’ai maudit.
Tu me vois levée, après l’eau, après le fleuve. Tenant aux mains, une rame qui voudrait fleurir. Tu me vois après les trains
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