journal de l’aube 438
samedi 8 août 2015, par
Il marche, fil tendu comme un poing
De rêve, de vie, de l’esprit mou du nuage
Il marche, de l’esquisse des ivresses
Le fluide lui va comme un orage, désespérément.
C’est aux vapeurs qu’il faut rendre ses comptes
Legs d’humide, autant de suées que de pluies
Juste avant
Juste avant
De tomber
Mais de la pointe ou du talon, c’est le chemin qui ploie
Le corps écartelé dans l’éphémère
Espaces vous m’êtes essences
Vos territoires sont plus vastes que le petit pois de ma chair
J’écume la chair
Il ne reste déjà qu’un grain qui attend de faire l’averse.