Je ne sais plus. Où sont les aiguilles à tricoter les trains, les étoffes, et les heures
Quelque chose me pique, une perle au fuseau du temps. Qui gonfle, qui bouloche, un voyage rouge. Maintenant l’ignorance me va, il n’y aura plus besoin de dire, rien. Que le doigt levé et dessous un chemin qui s’enfuit.

Ah ! Ces nomades partout, je les cherchais…

Je ne sais plus.On dirait qu’il y a un trou dans mon poème. Je vais ravauder la mémoire, la repriser. Repriser bis ou ter, quelques fois. Je ne sais plus. Stopper l’image qui coule. Brûler quelques obligations, l’encens du voyage. Combien de temps me reste-t-il déjà ? Et je n’ai encore rien fait…

Ah ! Ces mots, les désordres et ces autres, libres et inconnus…