dimanche
dimanche 30 août 2015, par
Dimanche. Que tout est de l’ordre du travers et le pas qui estompe de poussières le retour…
Je vais sur les lacets de mon cœur, comme à la désalpe du temps.
À chaque pièce, la maison détrousse le passé, je rends les outils, les sous « rochets » de fortune. La bourse ou la vie ?
Je traverse en oblique la journée, du travers annelé des absences. Boyaux frénétiques. Il faut vider les poches, se dépouiller, verbe transitif jusqu’à l’état sobre de l’ombre. Je suis dans l’utérus d’oublis à répercussions, une glissade au fil de l’épaule par des douanes sans licence, le soir enfin pour le permis de clore.
La vie vient de passer encore, une garce sans plus, sous le balcon. Qu’ici s’étire, se tire l’heure, son transit putassier. Je m’emme… aller en nuit.
aujourd’hui, combien de réfugies franchiront les douanes de la mort.. et ici je s’ennuie.
monde en total déséquilibre