journal de l’aube 450
jeudi 3 septembre 2015, par
Voilà qu’un rêve me ramène à la ligne, j’entends encore le tricot de la Remington du temps
Il faudra à nouveau filer la cantate du vacarme, ouate assourdissante. Tirer sa portée
Le silence colle à la peau que l’aube déchire. Ce craquement d’infortune qu’on transforme en or.
Je voudrais une monnaie d’aspirine, un sirop contre le bruit. Avaler une plage.
Là-bas, hors les murs, le tapage déjà et les étoiles tombent. Aiguilles de Noël.
Je rentre dans l’élision vitale. Il faut apprendre à écoper son souffle.
Quelque rapine muette, des centimes de tempo. Mourir suspendue à l’anneau acrobate.
Je vole et le cirque enfin s’éteint…
MD3. Cab. 6. Ancienne machine à écrire Remington. Vendue dans son état - Delcampe.net
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