Mais il y a des êtres qui toujours nous regardent, "derrière" nous. Merveilleux pouvoir. Qui regardent "derrière" tout. Ils traversent le mur que nous sommes, comme un obstacle léger, un état de brume. Alors, nous prenons la mesure de ce qui est si froncé en nos paupières, des volets clos de nos idées, des communs de notre cendre. Nous ne dépassons pas la rangée de cils, fagots ou balais de sorcière. On n’avance pas en deçà de la vue. Et si soudain on voit, ce ne sont que quelques coudées d’espace et toujours quelque chose à frapper.
Mais toi, m’aideras-tu de ton sourire à ouvrir les parenthèses, les escales de l’hésitation ? À rejoindre cet abri en berceau pour des lunes fuyantes ? Chaque fois que tu poses tes yeux quelque part, je songe que l’infini et le mystère trichent et trompent. Et que je les cherche là-bas quand ils sont à l’intérieur.