Journal poétique / www.jouyanna.ch

aube

lundi 28 septembre 2015, par Anna Jouy

Appuyer le ventre contre la lune. Sentir dure et forte la bague du matin, en pleine chair. Y coudre son ancre, l’ombilic de quelques fils de lumière. Espérer ou vouloir effacer le sol, amarrer définitivement l’instant à la nacre du matin.
La brume écoute ; elle programme l’effacement. Se tenir haut perché dans ce froid dialogue avec le lointain. Planter cet œil dans son propre décor pour un point de vue plus céleste, unique or possible. Dessous le monde ruisselle de bruits. S’accrocher à l’astre, bien tenir, serrer au plus proche de la ceinture et partir en ski lunatique dans un ciel bleu pur.

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