Journal poétique / www.jouyanna.ch

journal de l’aube 482

mardi 3 novembre 2015, par Anna Jouy

Le matin, chaque café résonne comme des oubliettes ; je jette ma soif dans le marc, mon rêve et ma fatigue.
Écouter le bruit long de la couleur qui coule.
Dans la fabrique des réveils, on perfore l’espace des trous noirs, emboutissage sonore.
Puis par les merveilles des osmoses, le bruit devient saveur. J’imagine ce troc, les machines ont le sens magique des perfusions de mystère. Droit au cœur de la transcendance.
Le goût ensuite glisse une tache sucrée sur mon âme.
A l’intérieur, déjà se négocient les finances de caféine. Parfois compter ensuite ces petits pois d’arabica sur la cravate la journée et sauter, sauter, sauter au grand jeu des aiguilles.

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