journal de l’aube 483
mercredi 4 novembre 2015, par
Tu es maintenant un érable de souffrances. Rouge, mon ami. Ton âme erre dans les dédales du vent. Et j’entends doucement que tu t’essaies au matelas dur de la terre. Je vois tes bras, ton signe, l’état désespérant de nudité-le froid. Le corps Mondrian dont tu te délaces, faire moult faces au feu qui vient.
Chaque jour l’érable entame la pesanteur à coups de dents. Quelle tempête va se lever, quelle brise ou sera-ce simplement le soleil encore ? Par tous les bouts, le temps le dévore et il ne sera tantôt plus qu’un humain, me rappelant l’éclat qu’il y a à vivre.
L’automne m’envahit.
http://jeanmichelrobert.alainsimon.net/dotclear/ ce poète que j’aimerais vous faire lire...découvrir apprécier qui sait