journal de l’aube 499
mardi 1er décembre 2015, par
Écouter. Chaque aube, me prêter à entendre, saisir le frisson de parole... Une touche de piano s’enfonce dans le ciel du matin, le noir semble boire la note et nait maintenant une étoile.
Je touche au mystère mais ne plus le vouloir comprendre, enfin. Laisser le souffle simple pénétrer les fibres respiratoires. J’imbibe du son, le témoin rare du miracle de vivre.
Plus haute est la note, plus sombre est mon image. Hante ainsi la droite du clavier… J’aimerais ouvrir la nuit et ses larges partitions.
Et puis soudain revenir dans ces tonalités médianes, ce centre de moi-même qui marche et s’agite. Il faut que tu existes me murmure le piano… et le sol et le sol qui frappe.
Parfois tombent les basses, c’est leur nature. L’immense Terre tonne et me rappelle. Rien ne dépend de moi. Je n’ai que des chromosomes vides et des percussions de pouls pour seule musique.
Messages
1. journal de l’aube 499, 1er décembre 2015, 07:32, par Dominique Hasselmann
Beau choix musical... les notes sont d’autres mots.
2. journal de l’aube 499, 1er décembre 2015, 11:23, par Anna2B
Transmettre cette perméabilité qui est vôtre est un don, une énergie de vie offerte,celle de la terre, son ventre , ses soupirs , ses murmures.....Ce n’est pas rien, c’est tout, et c’est vous..
1. journal de l’aube 499, 2 décembre 2015, 07:18, par Anna Jouy
houlààà...tout ? ce n’est pas moi, c’est trop ;-)